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Fnaire - فناير

Discographie de Fnaire
  1. 3az El Khil Mrabetha
  2. Al Wahda Ghaza
  3. Bahjawa Malhom
  4. Familly _ Fnaire Feat Bigg
  5. Golih Goleh _ Fnaïre Feat Cheb Bilal
  6. Jam3 Lefna
  7. Jdoudna
  8. Lalla 3icha
  9. Lalla Manana
  10. Ma Tkich Bladi
  11. Mchicha
  12. Mogador
  13. Rap Party
  14. Reggae Rap
  15. Rir El Maghrib Hada
  16. Sadat
  17. Tajin Logate
  18. Tarikh Bladi
  19. v.i.h (SIDA)
  20. Why
  21. Yed El Hanna
Extraits d'interview : Fnaïre, symbole du rap traditionnel au Maroc par Hassan Benmehdi


Composé de trois jeunes rapeurs, le groupe Fnaïre symbolise une nouvelle vague d’artistes marocains en rupture avec le style ancien. Dans cet entretien exclusif accordé à Magharebia, Mohcine explique le contexte dans lequel son groupe s’est développé.


Vous représentez cette nouvelle génération d’artistes marocains qui ont opté pour le rap. Quelle est la particularité du groupe Fnaïre ?


D’abord, il faut dire que le nom du groupe, Fnaïre, est très évocateur, car en darija marocain, il signifie "les lanternes". Sans prétention aucune, nous voulons apporter une lumière à la chose musicale dans son style purement parlé. Notre option pour ce type de musique, certes américain, est qu’il offre une expression variée, dans la composition, en l’adaptant à notre identité et à la culture marocaine. C’est en quelque sorte notre manière d’aller de l’avant dans la chanson marocaine. En effet, à travers le rap ou le hip-hop, nous voulons moderniser la chanson marocaine qui a commencé à prendre de l’âge et qui semble intéresser très peu de jeunes. C’est notre principal défi.


Pour beaucoup de fans, votre style est le hip-hop.


Absolument. Dans ce genre musical… il existe plusieurs catégories, dont le graviting, de djing, le mcing, la break-dance ou encore le rap. Pour ce qui est de notre groupe, nous avons opté pour la dernière discipline, à savoir le rap, mais un rap marocain traditionnel.


Une belle expérience en perspective. Qu’en pensez-vous ?


Nous sommes sur la bonne voie, comme en témoigne l’intérêt que les jeunes Marocains portent à notre musique. Il semble qu’ils aient trouvé dans nos chansons un espace qui traite de leurs problèmes au quotidien ou tout simplement de leurs préoccupations principales. Le tout nous réconcilie avec notre marocanité.


Quels sont les principaux messages que vous essayez de faire passer à la jeunesse marocaine à travers vos chansons ?


L’essence de notre rap traditionnel n’est autre que le sens des paroles, le sens des textes qui tournent autour d’un seul message, à savoir reconnaître avec fierté son identité marocaine, ses origines et sa culture. Les sujets sont divers, dont les problèmes des femmes, l’amour pour sa patrie, la croyance en un avenir meilleur de notre pays… Contrairement à certains, d’ailleurs nombreux, qui véhiculent un discours pessimiste aux jeunes Marocains les poussant à quitter le pays, parfois au prix de leur vie… Fnaïre leur dit tout simplement qu’une dose d’optimisme est toujours nécessaire pour avancer. Ce n’est pas de l’utopie, mais nous pensons que le Maroc a besoin de ses jeunes pour évoluer, progresser et changer. C’est notre credo, nous y croyons fermement.


Etes-vous engagés dans vos chansons pour lutter contre ces idées intégristes qui influencent aujourd’hui bon nombre de jeunes ?


La paix et la vie en harmonie dans son pays sont les principaux messages que véhiculent nos chansons, destinées particulièrement aux jeunes, qui constituent notre principale cible. Nous essayons de focaliser notre attention sur les valeurs de la tolérance et du respect de la vie des autres. Souvent, on ne le dit pas clairement dans nos chansons, mais c’est notre manière de contrecarrer les idées intégristes et tout sentiment de haine. La nature du style musical pour lequel nous avons opté nous aide beaucoup à véhiculer ce genre de principes. Dans les chansons “Yed El Henna” ou “Tagine Loghate”, sur notre dernier album, nous faisons allusion à ce genre de problèmes.


Comme les autres rapeurs marocains, on vous reproche d’utiliser des termes vulgaires dans vos textes. Utilisez-vous le rap pour briser le tabou linguistique ?


Le darija est la langue la plus parlée au Maroc. Pour notre part, nous ne voyons aucun inconvénient à l’utiliser. Dans nos chansons où se mêlent paroles d’ici et paroles d’ailleurs, le message est clair et truffé d’humour : peu importe la langue utilisée, l’essentiel est de s’exprimer et d’être fier de sa pluralité.


Un mot sur votre dernier album "Yed El Henna".


"Yed El Henna", c’est d’abord l’histoire d’une rencontre avec un poète… Avec un mélange de genres musicaux et de paroles en darija, berbère, anglais et français, notre dernier album est un voyage au cœur d’un Maroc diversifié, chargé de messages d’amour et de paix, là où authenticité rime avec solidarité. On s’adresse également dans cet album à une jeunesse en mal de repères. Les douze titres de l’album tordent le coup aux clichés et aux complexes de notre société. Je pense qu’à l’exception de sa "masterisation" réalisée dans les studios des Rolling Stones à Londres, "Yed El Henna" reste un produit purement marocain. Près de soixante musiciens ont participé à cette belle aventure qui a pris plus de deux ans de travail acharné avant de voir le jour.


Magharebia - Hassan Benmehdi

Le Groupe


Fnaïre, lanternes, bougies, lumière au bout du tunnel de l’espoir. Fnaïre des jeunes Marrakchis porteur de message positif pour la jeunesse d’ici et d’ailleurs. Connu par leur style unique « Rap Traditionnel»  qui met en valeur notre patrimoine culturel, comme c’est le cas dans la chanson « Sadat et Matkich Bladi« .


En 2005 pendant leur voyage patriotique et culturel, Mohcine, Khalifa et Achraf ont rencontré Abel Damoussi un passionné qui leur a tendu la main de Henna « Yed El Henna« , la main de l’amour et la conscience qu’ils ont décoré ensemble pendant deux ans avec l’aide de beaucoup d’artistes. C’est en main propre que le message de « Yed El Henna»  sera livré et c’est à nous tous de la propager en faisant la fête


Fnaïre (prononcer Fna-yer signifiant lanterne en langue arabe) est une formation de rap marocain formé en 2002 entre 4 musiciens originaires de Marrakech. Cette formation a pu concquérir le public marocain a été révellé comme le meilleur groupe dans la catégorie hip-hop à l’édition 2004 du Festival du Boulevard des jeunes musiciens. Fnaïre fusionne mélodies traditionnelles marocaines en empruntant parfois la “Dakka Marrakchia”, une tradition musicale ancestrale avec du beat-rap (ce rap est appelé taqlidi).


Les intonations de la musique de Fnaïre évoquent le plus souvent une fluidité de sensualité vibrante d'onirisme intime et d'arrangements savants. D'une rare élégance instrumentale et poétique, l'art de cette formation se révèle tout aussi recommandable et vaporeux.


Parcours


Fnaïre apparaît sur scène pour la première fois lors d'une série de concerts en 2002 au profit de l'Association de lutte contre le sida sur la place Jemaâ El Fnaa. Lors de ce même concert, les musiciens dédient au public un morceau dédié à leur ami Anas décédé : Mohcine avait les larmes aux yeux en chantant. Le lendemain, plusieurs restaurateurs de Jemaâ El Fna ont présenté aux membres du groupe leurs condoléances. Ils jouent aussi pour la première fois Bahjaoua, qui devient le titre phare de leur premier album.


Le groupe conserve son identité artistique puisque Mouhssine Tizaf détient son propre label discographique : « TIZAF », audiovisuel production distribution (TIZAF a.v.p.d) qui produit en 2004 le premier album intitulé Laftouhe.


En 2006, Fnaïre participe au festival Timitar d'Agadir.


Le groupe connu pour être l'un des meilleurs spécialistes des musiques "rap", "hip-hop" et chaâbi  se réclame d'une identité marocaine en puisant leurs paroles de la langue amazighe. Mais il se veut ouvert sur les autres cultures. 


Du 22 au 28 mai 2008 avec  Nass El-Ghiwane ils font un périple musicale  en France pour y effectuer une tournée qui les mènera successivement à Asnières (banlieue parisienne), Paris, Mulhouse, Nice et Bordeaux. Après le succès "Attijariwafa Bank", sponsorise une tournée des deux célèbres groupes avec la jeune artiste marocaine Cheba Maria, Ils donnent également un concert le 29 mai 2008 à Bruxelles.


A la suite du décès d'Hicham Belkacem (DJ Belqas), le groupe s'est produit en  hommage à leur ami trop tôt disparu au  Maroc Hit Parade, qui s'est déroulé à Rabat le 21 juin 2008. 


Membres et personnalités autour de cette formation


Les musiciens sont :


Khalifa Mennani : mc
Achraf Aarab : mc
Mouhcine Tizaf : chanteur, compositeur.
Abel Damoussi : chanteur


DJ Belqas : DJ (décédé le 15 juin 2008)
L’essence de notre rap traditionnel n’est autre que le sens des paroles, le sens des textes qui tournent autour d’un seul message, à savoir reconnaître avec fierté son identité marocaine, ses origines et sa culture. Les sujets sont divers, dont les problèmes des femmes, l’amour pour sa patrie, la croyance en un avenir meilleur de notre pays… Contrairement à certains, d’ailleurs nombreux, qui véhiculent un discours pessimiste aux jeunes Marocains les poussant à quitter le pays, parfois au prix de leur vie… Fnaïre leur dit tout simplement qu’une dose d’optimisme est toujours nécessaire pour avancer. Ce n’est pas de l’utopie, mais nous pensons que le Maroc a besoin de ses jeunes pour évoluer, progresser et changer. C’est notre credo, nous y croyons fermement.


Caractéristiques
Fnaïre métisse la musique traditionnelle marocaine et le hip-hop américain. Ce groupe a pour particularité d'offrir leur nouvelle vision du rap traditionnel en harmonisant des genres de musiques à priori incompatibles, et Fnaïre balaye tous les préjugés. Il mixent sans complexe rap et des sons de chaâbi marocain, look XXl et "bahjaoui attitude" dans ce qu'ils appellent eux-même du "hip hop traditionnel ".


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